PASQUE:
MOI, C’qui m’fout en colère C les jours où y-a pas de colère !
Les jours moyens où tout va bien, tout roule comme sur des couettes,
tout croule comme sur des mouettes…
les jours où merde tu te dis que bon ouais putain ici, là ou t’es…
Peinard, pinard, connard pépère, plus con que nature…
Pas de colère, rien, que du néant, un gros trou dans le trou du rien…
T’es là, plutôt bien là, enfoncé dans la chaleur d’un feu, et tu te dis…merde ! Chier !
Allez tous vous faire fouttre avec deux T, ça vous fera les pieds, les deux pieds…
MOI C’qui m’fout en colère C les jours où la colère est molle… terne, triste,
à ras des paqueretttes avec 3 T et sans accent circonflexe, pasque j’fais c’que j’veux !
MOI C’qui m’fout en colère C ces jours où rien ne va, mais rien ne va mal non plus…
ces jours où ça t’échappe, où tu bosses sans rien dire, l’œil rivé à tes machines
qui bossent pour toi et qui turbinent du matin au soir, à tes ordres. CONNES !
MOI C’qui fout en colère C de ne rien maitriser
et j’ai envie de mettre un putain d’accent circonflexe sur le « maïtriser »
– mais non pas un trémat, con, un accent cirCONflexe !
Maîtriser, pasque dans maitriser y-a Maître ! (pis y-a aussi triser, mais ça j’men fous).
MOI C’qui m’fout en colère… C tout ça, et le reste…
La colère est saine et belle et bonne et sonne et baine.
La colère c’est le feu aux joues, c’est le rouge aux lèvres, c’est les cuisses qui pèlent.
GRRR !
article non classé ! Pis quoi encore, j'ai été 30/1 merde !
