Philosophons sur le zinc, voulez-vous ?(2)

Publié le par grrr!!!

« Le délire me soutient dans la mélancolie

Je lutte et me débats quand la froide clarté

de la lucidité

m’assaille et me lèche les doigts
Quand l’ombre revient
Je m’abandonne enfin à ses errements… »

(tiré de : « L’automate Intime », Diane Meunier, Editions l’Ecrit de la chouette-
http://lecritdelachouette.over-blog.fr)



Tout être sensé, doué d’intelligence-raison-pensée, ne peut que sombrer dans la folie dès lors qu’il comprend le monde et ce(ux) qui l’entoure(nt).

La lucidité, cet état extrême de compréhension-éveil-lumière est un poignard, une « lame noire » qui s’aiguise et se nourrit en permanence en pénétrant les chairs et les esprits.

C’est aussi, pour celui qui en est « doué », une malédiction, qui salit, qui froisse, qui rage, qui déchire, qui abime, qui annihile, qui tue.

Sombrer dans la folie (douce ou furieuse, créatrice ou destructrice) n’est pas un remède, ni une drogue, ni une échappatoire, encore moins une dérobade. C’est juste une conséquence de cet état de "clairvoyant". Et c’est encore une malédiction. La lumière conduit aux ténèbres, aux enfers.

Mais l’aveuglement est un véritable crime contre l’humanité.

Je préfère nettement choper la vérole, c'est plus sain...

Voilà ce qui me vient à l’esprit après la lecture du livre d’Andy Vérol : « Les derniers cows-boys français ». Ben merde alors !  Pour se procurer le livre aller à:  www.andy-verol.blogg.org

 

 

 

 

Publié dans drôles de colères

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