surprise-trash-party à l'Elysée...

Publié le par grrr!!!

Suite à ma candidature...Candidature
Bonjour Monsieur Vérol,

Tout d’abord laissez-moi vous remercier d’avoir eu la bonté de me publier dans votre blog (version intégrale qui plus est !). J’en suis tout retourné !

Pour faire suite à mes propos, concernant votre récente mission républicaine à l’Elysée, voici une première proposition de soirée trash :

Inviter officiellement Monsieur Jean D’Ormesson (de l’Académie française) et Monsieur Francis Cabrel (d'Astaffort, Lot et Garonne, 18kms d’Agen) à une soirée caritative au bénéfice d’eux-mêmes. Cela ne devrait pas présenter de difficulté, étant donné les relations high trash que vous avez désormais.

Leur proposer de chanter devant un parterre de personnalités triées sur le volet une chanson de Bourvil : « La tactique du gendarme » (vous seriez surpris, cher Monsieur Vérol,  de constater combien il est facile de faire faire n’importe quoi à un certain type de personnages publiques…)

Cela donne :

- D’Ormesson : « Un gendarme doit avoir de très bons pieds » /

- Cabrel : « Mais c'est pas tout,  Mais c'est pas tout ! « /

- D’Ormesson : « Il lui faut aussi de la sagacité » /

- Cabrel : « Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout ! » etc.

Durée : 50 secondes (de pur bonheur)

 

Soudain, faire entrer dans la pièce, successivement et bruyamment Ben, nu et hurlant : « Vive l’égo ! l’égo, l’égo, les golois ! », suivi de près par André Malraux (bien que mort, il reste immortel et sa soudaine résurrection ne doit pas présenter de difficulté pour quelqu’un comme vous, très engagé dans  le bizarre, le baroque, le biscornu et l’inaccoutumé), chantant « A mort les écrivains qui puent de la plume  la la la ! » sur un air d’opérette de Francis Lopette…

Et enfin intrusion bruyante et pétunante de Charles Bukowski (résurrecté de façon opportune par Mysticanar dans « Je veux aller au Paradis avec Bukowski »), un litre de vin rouge enfoncé dans le derrière (par le cul de la bouteille et non par le goulot- détail qui aura son importance comme nous le verrons (comme une queue de pelle – hommage perso à Hank)…).

Notez que la chanson de Bourvil doit impérativement se poursuivre, comme si de rien n’était :

- Cabrel : « Comm' la montre a son tic tac / Le gendarme a sa tactiqu'. » /

- D’Ormesson : « Attendez un peu que j'vous expliqu' : »/

- Ensemble : « La taca taca tac tac tiqu' du gendarme / C'est d'avoir avant tout / Les yeux en face des trous. ..

 

Durée : 2 minutes pas plus… (de pur enchantement)

 

A l’issue de ces 2 minutes de pure félicité, Ben s’arrangera pour boire au goulot de la bouteille de Buko qui, pour ce faire, sera monté sur les épaules de Dédé Malraux, puis il recrachera le liquide en aspergeant toute l’assemblée des « triés sur le volet ».

note : ce liquide s’avère être en réalité de l’essence (ordinaire sans plomb – écologie d’abord).

 

Et là, soudain, tandis que retentissent les derniers couplets de la tactique du gendarme :

- D’Ormesson : « Contravention ! Allez, allez, « /

- Cabrel : « Pas d'discussion ! Allez, allez »

faisant irruption un flambeau dans une main et un exemplaire des : "Derniers Cow-boys français"  dans l’autre, voici André Balthazar qui enflamme aussitôt à l’aide de son flambeau le livre brûlot de Vérol et qui le projette dans un grand éclat de rire sur le public (trié sur le volet) déjà préalablement tout aspergé d’essence (sans plomb) que Ben pompa au cul de Buko lui-même perché sur les épaules de Dédé (on suit, oui ou merde !)

Alors, dans un feu d’artifices joyeux et généreux, entre cris, larmes et flammes, le public tout entier s’embrassera en s’embrasant, s’embrasera en s’embrassant, s’étreindra en tentant de s’éteindre, s’éteindra en s’étreignant !

Quel spectacle ! Nom d’une pipe !

Durée : 12 minutes cramage compris

 

Et enfin : L’APOTHEOSE ! Alors que toute la société– hommes et femmes enfin réunis dans un même sexe – s’auto congratule, mêlant dans un élan œcuménique, larmes, rires et quelques gouttelettes de pisse… Jean-Pierre Verheggen fait une entrée tonitruante en braillant comme un âne et en pétant comme un baudet ! « Des gaz canons ! Des lâchers d’ergastule » fleurant bon les saints fromages français ! « Des tirs croupés auxquels il confère le nom de parfumeurs réputés « ! Et voici Verheggen, déambulant parmi la société en feu et en flaques, comme pour un défilé de mode, hurlant des extraits (parfumés) de son « Gaz Savoir » :

«  Miss Sueur de Pierre Cardin ! », « Nuit de chie de Capucci », « Sphincter d’Egypte de Gucci », « Foutre n° 5 de Chanel »…  Durée : 1minute 15 secondes.

 

Puis, le calme revenu et pour terminer sur une notre festive et fédérative, artistes invités, intrus et personnalités (triées sur le vélo) seront priés de nettoyer les lieux avant de partir.

Ce dernier acte – indispensable à la bonne réussite de la trash partie - étant le ciment social qui unira dans un même élan fraternel empuanteurs et empuantis, nantis et menteurs, vrais cons et faux culs…

durée totale de l’intervention : 18’ et 25 secondes.

 

Note d’intention : les plus futés d’entre nous auront perçu la finesse toute allégorique de cette proposition, le côté trash de cette party étant bien évidemment représenté par la chanson de Bourvil, le reste n’étant que de l’emballage… (quant aux plus cons d’entre nous, ils n’auront rien perçu du tout, preuve s’il en fallait, de leur immense détresse.)

Subtilité qui ne vous aura évidemment pas échappée, cher Monsieur Vérol.

Comme vous aurez noté également j’en suis sûr, qu’il n’aura été fait mention - ne serait-ce qu’allusive - d’aucune déjection nauséabonde du genre caca, étron, crotte (de bique comme de brin).

Trash, certes, mais trash class.

C’est un concept, cela ne se discute pas.

Je vous remercie de votre attention en espérant que j’aurai su éveiller votre curiosité.

Le cas échéant et sans vouloir présumer de votre intérêt pour ma proposition, sachez que je suis prêt à vous rencontrer pour peaufiner les détails de cette soirée, qui n’en doutons pas, fera date dans les anales (j’aime bien ce mot, ne me demandez pas pourquoi…)

Votre Grrr !

 

Publié dans drôles de colères

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